Il évoque le recensement des jeunes en vue de leur envoi en Allemagne dans le cadre de l’instauration du Service du travail obligatoire (STO) par la loi du 16 février 1943, prévoyant la réquisition des classes 1940, 1941 et 1942 (c’est-à-dire en âge d’être mobilisé, 18 ans) pour une durée de deux ans.
Il dénonce l’instauration du Service du Travail Obligatoire (STO) le 16 février 1943 par le gouvernement de Vichy pour répondre aux exigences allemandes. Le rédacteur, probablement Jean Texcier, y voit de l’esclavagisme.
Bibliothèque nationale de France, Paris
Il dénonce l’horreur des scènes liées à la rafle des Juifs le 16 juillet dès 6 h du matin ; l’article ne manque pas d’étonner quant aux précisions et à l’exactitude de l’abomination qu’a été la rafle du Vel’ d’Hiv.
Il dénonce l’antisémitisme et le port de l’Étoile jaune imposé par les Allemands en zone occupée ; il condamne la relève par les départs volontaires en Allemagne d’ouvriers français pour faire libérer leurs frères prisonniers.
Le journal clandestin salue l’honneur retrouvé de la France par le soutien des Américains et des Britanniques apporté au général de Gaulle, chef de la France libre, devenu le chef de la France combattante intégrant aux Forces françaises libres, les résistants de l’intérieur.
"Sacrifice nécessaire" (Bombardements des usines Renault) Libération-Nord, n°67 du 15 mars 1942 soutient la nécessité du bombardement anglais sur les usines Renault à Boulogne-Billancourt car elles produisent pour la machine de guerre allemande. Le journal rejette la responsabilité des ouvriers morts sur l’Allemagne.
"Vers la preuve de la grande trahison" et " La charte du travail" Libération-Nord, n°44 du 5 octobre 1941 écrit et tapé par Christian Pineau, alias François Berteval.
Il y dénonce à la suite des attentats communistes contre l’Occupant, les exécutions d’otages décrétées par le maréchal Keitel et la duplicité du ministre de l’Intérieur, Pierre Pucheu ; il s’interroge sur les arrières-plans de la charte du travail.
Libération-Nord n°5 du 29 décembre 1940. Le résistant Christian Pineau alias François Berteval, inspecteur au ministère du Ravitaillement à Vichy, dénonce les mensonges des Allemands et des collaborationnistes en l’occurrence Marcel Déat, chef du Rassemblement national populaire, alléguant des problèmes administratifs concernant le ravitaillement et oppose le pillage des ressources par les nazis.