Alice Clausse, brestoise épouse à 18 ans l’officier de carrière Robert Fouré qu’elle suit dans ses différents postes. Dans les années Trente, elle est à Paris où elle emménage rue de Rennes qui devient le cœur de l’action résistante du couple.
Marcjanna Marcinkowski et le chauffeur du colonel Dio, chef du Groupement tactique, au 33 boulevard du Montparnasse devant le salon de coiffure de ses parents, résistants de Libération-Nord, 14e arrondissement, 25 août 1944.
Polytechnicien, il est nommé administrateur au ministère de l’Intérieur avant la guerre. Début 1942, recruté par Emmanuel d’Astier de la Vigerie, fondateur du mouvement Libération-sud, il devient son second.
Trahi par un de ses agents de liaison, il est arrêté le 28 août 1943 à Paris. Torturé par la Gestapo de la rue des Saussaies, il est incarcéré à la prison de Fresnes jusqu’à la fin 1943 puis interné à Compiègne en janvier 1944.
Robert Fouré s’engage très jeune dans l’infanterie coloniale puis intègre l’école militaire de l’infanterie de Saint-Maixent. Affecté au 57e bataillon des Chasseurs de 1914 à 1918, il est récompensé de sa vaillance par la croix de guerre et une nomination au grade de Capitaine. En 1938, il est promu colonel. En septembre 1939, il se trouve à Bizerte, adjoint du préfet maritime et commandant de la subdivision de Tunis.
Employé des chemins de fer, Gabriel Thierry fonde un réseau de renseignements et de sabotage dès 1940. Son réseau est spécialisé dans le sabotage des voies ferrées : comme celui de 13 locomotives à Troyes. Repéré, il gagne Paris où il intègre Libération-Nord dont il dirige le service de sabotages ferroviaires. Parallèlement, il réorganise les forces du mouvement dans l’Est.
Dès septembre 1940, René Peeters prend contact avec Louis Saillant, cégétiste, pour former un des premiers noyaux de Résistance au sein de la CGT. Il crée la branche locale de Libération-Nord dans l’Est. Il y met en place des filières d’évasion de prisonniers.